Les fantasmes sexuels, bien qu’universels, restent souvent des sujets difficiles à aborder ouvertement. Une étude menée par la plateforme Wyylde dévoile un chiffre surprenant : 40 % des femmes avouent rêver d’un fantasme particulier. Ce désir, qui touche également une grande partie des hommes et des couples, reste pourtant tabou.
Le plan à trois : un fantasme récurrent, mais inavoué
Selon l’enquête réalisée auprès de plus de 400 000 utilisateur.rice.s de Wyylde, le fantasme du plan à trois arrive en tête chez 40 % des femmes interrogées. Il n’est pas isolé : 37 % des hommes et 56 % des couples partagent également ce désir. Pourtant, cette envie largement répandue reste souvent reléguée au rang de fantasme inavoué, rarement exprimé à voix haute. Pourquoi un tel tabou persiste-t-il ? De nombreuses femmes hésitent à partager ce type de désir, craignant d’être jugées ou de bousculer une image conventionnelle de leur sexualité.
Une envie de briser la routine et d’explorer sa sexualité
Pour beaucoup de femmes, ce fantasme va au-delà de la simple curiosité. Il incarne une volonté de sortir des schémas traditionnels et de découvrir de nouvelles formes de plaisir. Wyylde, qui réunit une importante communauté de femmes, souligne que les fantasmes sont souvent différents entre les genres, mais que celui du plan à trois réunit une majorité significative. Pour celles qui le souhaitent, il s’agit d’un moyen d’échapper à la monotonie et de repousser les limites de leur sexualité tout en réaffirmant leur liberté et leur pouvoir de décision.
La liberté sexuelle au cœur des désirs dits féminins
Fait intéressant, les femmes semblent davantage attirées par ce fantasme que les hommes. Cette donnée, loin des clichés, met en lumière une quête de liberté et d’exploration sexuelle de la part des femmes en 2024. Si cette pratique reste souvent perçue comme taboue, elle témoigne d’une évolution des mentalités. Les femmes revendiquent de plus en plus le droit à une sexualité décomplexée, libérée des carcans sociaux et culturels.
Un tabou en voie d’être brisé ?
Bien que le plan à trois reste un sujet sensible, les résultats de cette étude montrent que les mentalités évoluent lentement. La sexualité est un domaine profondément personnel et intime, où le respect mutuel et le consentement sont les piliers essentiels de toute expérience partagée. Il ne devrait y avoir aucun tabou ni jugement autour de ce qui se passe dans la chambre à coucher, tant que toutes les personnes impliquées sont d’accord et que leurs désirs et leurs limites sont respectés. Le plaisir sexuel peut se manifester de multiples façons, selon les envies et les besoins de chacun·e.
L’important, c’est que chacun·e se sente libre d’explorer et de vivre sa sexualité sans la crainte du regard extérieur ou de la stigmatisation. En ce sens, les pratiques sexuelles, y compris le plan à trois, ne devraient pas être considérées comme déviantes ou taboues par la société. Il s’agit d’une forme d’intimité partagée qui peut, pour certains couples, enrichir leur vie sexuelle si elle est abordée avec respect et communication. Il est essentiel de promouvoir une culture de la sexualité libre, consensuelle et décomplexée, où chacun·e peut prendre du plaisir sans crainte de jugement.
Le fantasme du plan à trois, bien qu’encore tabou, témoigne d’une volonté croissante des femmes de s’affranchir des normes traditionnelles et de prendre le contrôle de leur sexualité. Grâce à des études comme celle de Wyylde, le dialogue autour des fantasmes évolue, permettant de mieux comprendre et accepter les désirs de chacun·e. Et vous, êtes-vous prêt·e à briser les tabous et explorer vos propres fantasmes ?