C’est une nouvelle tendance qui envahit notre chambre à coucher. Le « peaking » comprenez, « atteindre le sommet » nous promet de vivre un orgasme comme on en a rarement connu. Seulement voilà, il va nous falloir nous armer de patience. Car prendre son pied prend du temps. On vous explique.
Une lente montée vers l’orgasme, seul ou à plusieurs
C’est une tendance venue d’outre-Atlantique qui nous permet d’atteindre un orgasme jamais connu jusqu’ici. Le peaking, technique théorisée par la sexologue britannique Tracey Cox est en vogue ces derniers temps. Son principe est simple : repousser l’arrivée de l’orgasme pour connaître un plaisir d’une intensité inégalée une fois celui-ci atteint.
Cette technique peut se pratiquer seul ou à plusieurs. Mais elle requiert tout de même une bonne connaissance de son corps. Car pour « jouer » avec son orgasme, le repousser, et même plus simplement, l’atteindre, encore faut-il être en terrain connu de ce côté-là.
Pour pratiquer le peaking, il faut ainsi être capable d’identifier son point de non-retour, c’est-à-dire, cet instant où l’orgasme est inévitable. Il faut alors réussir à faire retomber le plaisir juste avant d’atteindre ce moment crucial. Plusieurs options sont alors envisageables. Stimuler plus doucement les zones érogènes ou arrêter totalement toute stimulation.
Ce peut être ainsi l’occasion de s’occuper de son partenaire qui devra faire la même expérience et recommencer ce petit jeu encore et encore jusqu’à décider qu’il est temps de jouir. L’orgasme que l’on connaitra à ce moment-là devrait alors être inoubliable.
Se déculpabiliser pour découvrir sa sexualité
Si certains tentent de retarder leur orgasme en s’amusant avec la technique du peaking, d’autres en sont encore à essayer de l’atteindre tout court. Et il n’y a aucune honte à cela. La sexualité ne se résume pas à l’orgasme. Et elle n’en est pas moins « valable » quand on n’arrive pas à l’atteindre.
La déculpabilisation est ainsi la première étape pour vivre une sexualité épanouie. Connaître son corps et celui de son/sa partenaire prend du temps. Et découvrir une sexualité qui nous est propre demande là aussi un peu de pratique. Car aucune sexualité ne saurait se ressembler. Faire l’amour un peu ou souvent, aimer le sexe doux ou intense, pratiquer seul ou à plusieurs, aimer telle pratique et en refuser d’autres, ou tout cela à la fois, à chacun de mettre au menu ce qu’il aime et de laisser de côté ce qui ne lui correspond pas sans honte.
Que l’on pratique le peaking ou que l’on en soit encore à la découverte de son corps, une chose est certaine donc, avoir une sexualité épanouie demande un minimum de temps et de confiance. Le reste devrait suivre…