Le compte Instagram « Petites Luxures » fait virevolter l’âme de ses 1,3 millions d’abonné.e.s jusqu’au 7e ciel. Cet artiste du nom de Simon Frankart retrace les contours de l’intimité et des plaisirs sexuels à travers des dessins minimalistes. Sans tabou, il explore avec justesse et en profondeur toutes sortes de caresses.
L’orgasme visuel comme marque de fabrique
L’ivresse des corps en guise de décor et un esprit inventif en toile de fond, le combo parfait qui donne naissance à un voyage multisensoriel hors du commun. Des lignes noires sur un arrière-plan neutre, Simon Frankart mêle illustrations érotiques et jeux sémantiques.
D’un coup de crayon avisé, il esquisse une nouvelle approche des expressions de la vie courante en les détournant de façon plus coquine. Des courbes sensuelles, des corps qui s’entremêlent, des êtres qui explorent les plaisirs charnels, autant de facettes qui ont donné naissance à un délicieux pêle-mêle. « Petites Luxures » chatouille nos cinq sens, élargit le spectre des délices sexuelles et ne manque pas d’enflammer notre fil d’actualité.
Quelques fragments de jouissance à l’état pur
Né sur la toile digitale en 2014, ce compte à mi-chemin entre la provocation et la douceur nous immerge dans des scènes évocatrices. Fellation surprise sur le balcon, partie de jambes en l’air dans un Photomaton ou encore levrette agrémentée d’un cheesecake, autant d’histoires insolites à savourer sans modération.
L’artiste à la main d’or met en scène d’un revers de plume les anecdotes que des Français anonymes ont expérimentées dans leur vie. Ces petits dessins à l’encre façonnent notre imaginaire sexuel. Riche de ses 1800 publications, « Petites Luxures » peut s’avérer être une source inépuisable d’inspiration pour réchauffer vos soirées.
« Brillant à levrettes »
Derrière ce « Brillant à levrettes » en référence au brillant à lèvre, on devine l’effet inattendu de l’acte ou une séance de maquillage bouleversé par les envies soudaines de monsieur. Autant de scénarios possibles et imaginables peuvent germer de cette approche teintée de sous-entendu malicieux.
« Lettre aimée »
Au-delà de cette faculté à dompter chaque facette d’un mot, l’artiste mise sur l’effet miroir. Il relate de témoignages véridiques qui font parfois écho à nos propres expériences. Si vous voguez à travers ses contenus, vous retrouverez peut-être un instant tendre ou sauvage similaire à votre vécu.
Ici, l’épopée fougueuse de Manon et Thomas qui se sont rencontrés avant le confinement et qui ont dû surmonter un début de relation à l’orée d’une époque compliquée. Comme un couple des années 50, ils ont troqué les textos contre la bonne vieille méthode de la lettre. Romantique et surtout insolite à l’heure du digital.
« Jouer à saute-bouton »
Une version revisitée du jeu enfantin saute-mouton qui nous fait frissonner et nous transporte jusqu’au chemin de l’exaltation. Patienter avant d’entamer les choses sérieuses peut aussi décupler le désir et multiplier le sentiment d’excitation. Pendant ces deux mois de huis clos, Simon Frankart a lancé un appel à témoignages pour divertir davantage sa communauté et poursuivre sa quête de créativité. Celui-ci est particulièrement amusant.
Pendant le premier jour de confinement, une jeune femme a retrouvé le bouton de chemise de son copain qu’elle avait visiblement ôté de façon brutale. Elle l’a conservé précieusement en guise de souvenir. Un moyen astucieux pour garder une trace de ses ébats qui à première vue semblaient endiablés.
Simon Frankart suggère avec habilité des situations érotiques sans jamais tomber dans la vulgarité. Il jongle à merveille entre art brut et jeux de mots cocasses, un mélange subtil que l’on s’approprie volontiers.
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