Ils s’échappent de notre intimité sans crier gare et nous envahissent de honte au moment où ils sortent. Les pets vaginaux, plus connus sous le nom de « frout », sont certainement la plus grande hantise des femmes lors des ébats. Souvent considérés comme des « tue-l’amour », ils provoquent un grand sentiment de gêne sur leur passage. Lorsque la situation arrive, on a juste une envie : disparaître sous la couette et ne plus jamais en ressortir. Pourtant, les pets vaginaux sont naturels et ne devraient pas nous mettre dans des états pareils. Voici 6 vérités sur les pets vaginaux pour les accueillir en toute sérénité lors de vos séances de gym ou de vos retrouvailles coquines.
C’est simplement de l’air, pas un « vrai pet »
Les pets vaginaux sont surnommés ainsi en raison de leur bruit, mais en réalité, ils n’ont strictement rien à voir avec les pets « classiques », qui viennent des intestins et qui infectent parfois toute une pièce. Il ne s’agit pas de gaz produits par votre corps, mais d’air qui s’est infiltré dans le vagin et qui s’échappe. Cet air peut entrer lors de relations sexuelles, de certains exercices ou même simplement à cause de la posture. Rien de biologique ou odorant ici : juste un phénomène mécanique. Votre vagin est un instrument de plaisir qui peut se montrer bruyant, voyez-le comme ça pour décomplexer la situation.
Ils sont inoffensifs et n’ont rien à voir avec la santé
Les pets vaginaux sont souvent diabolisés et jugés avec dégoût. Beaucoup de femmes s’inquiètent lorsqu’elles sont auteures des pets vaginaux, mais rassurez-vous : dans la très grande majorité des cas, ils sont totalement bénins. Le vagin est une cavité qui peut emprisonner de l’air, notamment lors de mouvements spécifiques comme des positions de yoga, des squats, ou certaines pratiques sexuelles. Tant qu’il n’y a pas de douleurs ou d’autres symptômes (comme des saignements ou des écoulements inhabituels), il n’y a aucune raison de s’inquiéter. C’est une réalité anatomique, pas une bizarrerie corporelle.
Ils sont plus fréquents dans certaines positions
Vous avez certainement remarqué les positions qui déclenchent les pets vaginaux. Les mouvements qui compriment ou déplacent l’air dans le vagin, comme les étirements ou les positions où le bassin est relevé, facilitent l’entrée et la sortie d’air. Par exemple, des postures comme celle du « chien tête en bas » en yoga ou la position de l’Andromaque lors des rapports sexuels sont particulièrement propices à ce phénomène. La posture du pont au yoga ou la levrette pendant le sexe… et voilà que votre vagin se transforme en trompette.
Ils peuvent survenir plus souvent après un accouchement
Après un accouchement, les muscles du plancher pelvien (qui soutiennent les organes dans la région pelvienne) peuvent perdre un peu de leur tonus. Ce relâchement musculaire peut rendre le vagin plus « flasque » et donc favoriser les pets vaginaux. C’est un phénomène temporaire pour la plupart des femmes, et il peut être amélioré grâce à des exercices de rééducation périnéale, comme les exercices de Kegel. Il n’y a pas de quoi dramatiser, encore une fois.
Ils sont un rappel de la puissance et de la flexibilité du corps féminin
Au lieu de considérer les pets vaginaux comme une disgrâce ou une abomination auditive, apprenez à voir leurs bons côtés. Ils révèlent toute la complexité de votre organe reproducteur et son incroyable mécanique. Le vagin est une structure fascinante : élastique, adaptable, et doté d’une capacité incroyable à s’ajuster aux besoins du corps, que ce soit lors des rapports sexuels, d’un accouchement ou même d’un simple changement de posture. Les pets vaginaux sont un effet secondaire naturel de cette adaptabilité. Alors, arrêtez de vous excuser d’avoir des « gazs » par l’avant.
Ils ne doivent pas être source de gêne
Il est temps d’accepter les pets vaginaux et leur faire une place dans votre intimité ! Pour beaucoup, ils incarnent parfaitement le mot « honte ». Mais ils sont avant tout universels, naturels, et inoffensifs. Alors, ne vous attardez pas sur ces sons qui durent une milliseconde et qui passent inaperçus dans les musiques feng shui ou les gémissements des ébats. Rappelez-vous : si cela arrive, c’est simplement parce que votre corps fonctionne comme il le doit.
Prenez vos pets vaginaux comme ils viennent et ne tentez surtout pas de les freiner. Si votre partenaire vous fait une remarque, rappelez-lui que c’est indépendant de votre volonté.