6 zones érogènes à explorer que vous ne soupçonniez peut-être pas

Qui a dit que le plaisir se situait uniquement sous la ceinture ? Si l’on en croit les réactions du corps humain, tous les chemins mènent au 7e ciel, ou presque. Et les préliminaires sont la voie royale pour nous y conduire. Les tétons, les lèvres et le bas du dos n’ont pas le monopole du grand frisson. D’autres zones érogènes étonnantes attendent preneur.se.s.

Si vous pensiez avoir fait le tour de la sexualité, c’est raté. Avec ces nouvelles découvertes croustillantes, les parties de jambe en l’air auront une autre saveur : celle de l’originalité. Faites exploser le thermomètre de la sensualité !

1 – Le cou

Une caresse, un baiser, une morsure dans le cou et les poils sont au garde-à-vous. Cette zone érogène qui annonce des préliminaires de haute voltige est particulièrement sensible, car très fine. C’est souvent le point de départ d’une scène de sexe sulfureuse et intense. Avec ses nombreuses terminaisons nerveuses, le cou n’a pas à rougir du clitoris. Cette entrée en matière lente et langoureuse chatouille le désir avec tact.

Que ce soit sauvagement ou en toute délicatesse, cette invocation sensuelle du cou laisse libre cours aux cris de plaisir. Le corps entier frétille, du cuir chevelu aux orteils. Et les parties intimes se régalent avec cet avant-goût très prometteur. C’est une zone érogène à ne pas louper !

2 – Le clitoris

Le clitoris, ce bouton magique bien caché, ne paye pas de mine comme ça. Mais avec ses quelques 8000 terminaisons nerveuses, il envoie du lourd. Ce n’est pas pour rien si 50 % des femmes ont besoin de lui pour chavirer vers l’orgasme. Malgré toute la bonne volonté du monde, la recherche de ce bout de chair prend parfois des airs de « Où est Charlie » version clito. C’est là que les sextoys, élus de nos vulves, entrent en scène.

Avec leur forme travaillée et leurs finitions détaillées, ces joujoux sexuels sont des guides hors pair. Le clitoris, organe entièrement dédié au plaisir érotique, passera forcément un quart d’heure de folie en sa compagnie. Lovehoney, boutique du bonheur sexuel, propose des bijoux technologiques très réalistes qui ne vous laisseront pas indifférent.e.s, loin de là. Pour succomber, ça se passe ici. Sinon, la langue et les doigts sont aussi de belles manières de mettre cette zone érogène en émois.

3 – Les pieds

Régulièrement cachés derrière des chaussures, les pieds ne bottent pas grand monde sous la couette. Selon un sondage, seuls 5 % des personnes les titillent pour faire grimper la température au lit. Avec leur physique disgracieux et leurs extrémités qui ressemblent à des chenilles, les pieds subissent un triste sort lors des ébats. Pourtant, comme le dit l’expression « il ne faut pas se fier à l’apparence ». Le fameux « prendre son pied » n’est pas une simple allégorie.

Au contraire. Il est grand temps que les pieds quittent leur pantoufle de « tue l’amour » puisqu’ils ont beaucoup à prouver côté sexe. La plante du pied est d’ailleurs très expressive. C’est une zone érogène aussi efficace que les mamelons. Un massage ou une succion téméraire et l’excitation vous prend par surprise. Les pieds ne sont pas réservés aux fétichistes. C’est un premier pas vers la route de l’extase.

4 – Les oreilles

Susurrer des mots coquins à l’oreille peut suffire pour faire transcender le corps. Les oreilles, récepteur sensoriel de talent, pimentent les rapports. Elles nous permettent d’entendre le souffle saccadé de notre partenaire ou ses gémissements si enivrants. Tous ces sons résonnent fort sur le sex appeal.

Cette excitation par le son est si courante qu’elle s’est vue attribuer un nom : l’auralisme. C’est un genre d’ASMR sexuel. Ces bruits de chambre exaltants donnent le la à la jouissance. Les podcasts « hot » ont également ce pouvoir. Le lobe, lui aussi, est très plébiscité. Sucé, mordillé ou effleuré du bout de la langue, cette zone érogène mérite une exploration prolongée.

5 – Le nombril

Certaines zones érogènes se font plus discrètes que d’autres. C’est le cas du nombril, grand oublié des rapports. Il est souvent survolé au détour de quelques caresses, mais jamais vraiment pris au sérieux. Dans la saga enflammée 50 Nuances de Grey, le ténébreux Christian a pourtant tenté de changer la donne. Une scène assez rapide le montre glaçon entre les dents faisant le tour du corps d’Anna. Et devinez quoi ? Il n’a pas laissé le nombril au hasard.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, la stimulation de l’ombilic provoque un chatouillement qui se répercute directement sur les organes génitaux. Une bonne raison pour s’aventurer sur ce terrain inconnu. Mais lorsque vous vous attaquez à cette zone, veillez à avoir une hygiène irréprochable. Comme dans d’autres cas, le passage à la douche est indispensable. Et même si la pression sexuelle est à deux doigts d’inonder les corps, ne zappez pas ce rituel. Mieux vaut prévenir que guérir.

6 – Les fesses

Subtilement apparentes sous une nuisette qui défie les lois de la longueur, les fesses sont au cœur de tous les fantasmes. Pincées agréablement au gré d’une levrette explosive, claquées de façon insolente en plein baiser ou embrassées à la fin du bal nuptial… les fesses en ont pour leur grade. Chaque geste résonne différemment, mais tous apportent leur lot d’excitation. La zone anale, elle aussi, a plus d’une corde à son arc en matière de sensations.

Sans forcément aller jusqu’à la sodomie, la partie extérieure de l’anus parle aussi le langage du plaisir. Jouer avec la fleur du jardin de derrière est encore assez tabou. Mais après plusieurs tests, il n’y a pas de doute, le malaise vole par la fenêtre.

Le corps est infiniment bavard et pour le faire parler, la patience est reine. Ces zones érogènes, jusqu’alors ignorées, mettent la barre « caliente » très haute. Si vous restez encore sur votre faim malgré ce programme déjà alléchant, décuplez l’intensité en matant des films pornos éthiques.

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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