En été, le cœur est à la fête. Cette parenthèse estivale, loin du tumulte quotidien, est propice aux rencontres. Et ce n’est pas les amours de vacances qui diront le contraire. Éphémères, mais puissantes, ces relations spontanées ont une saveur toute particulière. Voisin.e.s de serviette sur le sable chaud ou randonneur.se.s croisé.e.s au détour d’un trek en montagne… il en faut peu pour que Cupidon ramène sa flèche.
Ces idylles, bien qu’elles soient souvent courtes, sont synonymes de légèreté et de lâcher-prise. Cap sur les dessous psychologiques des amours de vacances.
L’été synonyme de liberté
Fini les notifications professionnelles obsédantes, les tâches administratives envahissantes et les obligations quotidiennes contraignantes… en été, tous les tracas plient bagage pour notre plus grand bien. Durant cette période tant attendue des vacances, on tombe volontiers dans les bras du bonheur. Et la chanson « sea, sex and sun » ne se fait pas prier pour devenir le refrain préféré des célibataires.
Si le soleil est en partie l’heureux responsable de ce regain de joie, grâce à la sérotonine et la vitamine D qu’il dégage, d’autres facteurs entrent en compte.
Une échappée hors du temps
Feu de camp jusqu’au bout de la nuit, soirées dansantes guidées par le laisser-aller, sessions de plongeon à flanc de rochers… les vacances sont aussi un moment privilégié de déconnexion avec la « vie réelle ».
L’été, cette soif de liberté est encore plus palpable. Les amours de vacances sont le symbole même de cette phase décomplexée qui ne s’étend que de juillet à août. Touché, coulé, le cœur, lui aussi, se met en totale disponibilité. Selon un sondage mené par le site Meetic, 64 % des Français.es auraient connu un amour d’été.
Amours de vacances, un fantasme facile d’accès
Qu’il s’agisse du duo sulfureux Danny et Sandy dans « Grease » ou de Elio et Olivier, amants stars de « Call me by your Name », les amours de vacances crèvent l’écran. Cette thématique, régulièrement dans le viseur des réalisateur.rice.s, fascine le grand public. Pour cause, ces romances qui se concluent à l’orée du grand départ transportent avec elles le parfum de la fougue.
Des sensations en plein boum
Vivre une aventure avec un.e inconnu.e sans se poser de question, c’est susciter une nouvelle vague d’excitation. Qu’il s’agisse du/de la maître nageur.se ou du/de la beau.elle surfeur.se repéré.e pendant quelques brasses matinales, les barrières explosent.
Aux antipodes des échanges millimétrés d’un date classique, les amours de vacances sont authentiques. En prime, contrairement à d’autres fantasmes qui relèvent de l’utopie, celui-ci est à la portée de tou.te.s.
Un regain de confiance en soi
L’été est souvent associé au « summer body » et au culte de la minceur. Ce n’est pas avec de tels modèles de référence que les complexes risquent de prendre des congés. Heureusement, les amours de vacances sont là pour noyer les vieux diktats.
La chair qui se dévoile sous des tenues pauvres en tissu, le visage revigoré grâce au repos estival… toutes les conditions sont réunies pour rayonner. L’été est la seule occasion de se pavaner en paréo et d’afficher au grand jour les dessous de sa silhouette.
La sensualité, à nu
Sous ce défilé de corps à ciel ouvert, le désir est en ébullition. Les amours de vacances permettent justement de chatouiller davantage tous ces sens en alerte maximale. Une étreinte capturée par un coucher de soleil flamboyant ou un bain de minuit qui chavire vers le 7e ciel. Cet amour presque insouciant permet de se redécouvrir.
Un flirt d’été est court, mais il n’en est pas moins palpitant. Il débute traditionnellement par un jeu de séduction espiègle. Une aubaine pour remettre à jour son potentiel de drague. Ensuite, les moments à deux s’enchaînent, sans pour autant sombrer dans la course de vitesse. Prendre le temps, accepter cette durée limitée, se défaire des attaches et savourer encore plus intensément… Voilà ce que les amours de vacances induisent.
Amours de vacances : la joie des souvenirs
Les amours de vacances sont passagers, certes, mais ils restent gravés dans notre pellicule mémorielle. Ces souvenirs créés pendant l’adolescence ou au détour de votre dernier séjour en solitaire sont indélébiles. Lorsqu’ils remontent en surface, ils font rejaillir leur lot d’émotions. Selon une étude britannique, les souvenirs positifs ont même une incidence directe sur l’angoisse et le stress.
Cette expérience amoureuse vécue en accéléré ne fait donc que renforcer votre bien-être mental. Mettre le nez dans les albums photo et revivre cette bagatelle express est parfois le meilleur remède au vague à l’âme.