À l’ère du numérique, les métiers de la tech et du web sont sur une pente douce. Ils ont un bel avenir en ligne de mire. Aujourd’hui, quasiment toutes les entreprises possèdent un site en ligne ou une application de référence, ce qui induit la présence clé d’un.e développeur.se web.
Selon une étude de l’APEC, ce métier de l’informatique était le plus recherché de l’année 2021. C’est donc clairement un créneau à prendre. Pour connaître les datas sur le bout des doigts, décrypter les codes HTML comme un agent de la CIA et produire des maquettes qui claquent sur la rétine, les formations pullulent. Un ticket d’entrée vers le métier de développeur.se web qui ne serait rien sans de précieux conseils. En voici donc 6.
1 – Choisir un centre de formation complet
Nul besoin d’aller sur les bancs de Harvard pour prétendre au métier de développeur.se web. Si vous pouvez y accéder par voie universitaire avec un DUT informatique ou un master d’ingénieur.se.s, il est également possible de dévier de ce schéma « classique » grâce à des formations en ligne. C’est d’ailleurs la solution de facilité en cas de reconversion professionnelle.
Au-delà d’éviter la case « amphi » et « cours magistraux », ces formations « all inclusive » sont parfois compatibles avec les points CPF (compte personnel de formation). C’est une expérience d’apprentissage pratique, conciliable avec le télétravail qui permet de gagner des compétences en un temps record. Vous avez aussi la possibilité de parfaire certaines notions de façon indépendante avec, par exemple, une formation Javascript à destination des débutants. Plusieurs programmes de ce type peuvent venir renforcer une formation « pilier ». De quoi démarrer avec des bases solides.
En parallèle, la Grande École du Numérique, munie de son label GEN, fait une présélection parmi les meilleures formations aux métiers du numérique. Un zoom édifiant qui permet d’y voir plus clair.
2 – Pratiquer en faisant des stages
Comme le dit le dicton « c’est en pratiquant que l’on apprend ». Alors, pour mieux comprendre les rouages du métier de développeur.se web, rien de tel qu’une plongée au cœur des datas. Le codage est une langue à part. Se former sur le tas est donc un excellent moyen de se familiariser avec cet univers pixelisé. C’est bien beau d’avoir une flopée de diplômes sur le CV mais ce que les recruteur.se.s regardent en premier c’est l’expérience concrète.
Certes, la plupart des formations se clôturent par un stage, suivi d’un mémoire. Mais si ce n’est pas le cas, vous pouvez aussi vous tourner vers la mission locale de votre ville, pôle emploi ou alors une structure d’insertion par l’activité économique (SIAE), en vue de récupérer une convention.
3 – Bien cibler ce qui vous intéresse
Le terme développeur.se web regroupe plusieurs sous-catégories. Il y a le.a développeur.se web front-end, qui travaille sur l’aspect « client.e » du site. Ce type de tâche est plutôt raccord avec les artistes dans l’âme qui se complaisent dans les maquettes. Il y a également le.a développeur.se back-end, focalisé.e sur le côté « serveur », c’est-à-dire qui met les « mains dans le cambouis ». Ce poste est surtout plébiscité par les esprits logiques, à qui les « casse-têtes » ne font pas peur.
Enfin, il y a les développeur.se.s « couteaux suisses » qui maîtrisent autant le back-end que le front-end. Dans le jargon, on les appelle « full-stack ». À vous de prendre le meilleur chemin en fonction de vos préférences et de vos ambitions.
4 – Apprendre les langages web les plus employés
De l’autre côté de la toile se cache une nuée de sigles entrecoupée de guillemets, de barres obliques et de parenthèses. Ce langage qui semble tout droit sorti d’un film à la Matrix est en quelque sorte le saint Graal de la réussite. C’est la racine même du codage. Tout.e développeur.se web qui se respecte le connaît comme sa langue maternelle.
Sauf que voilà, il en existe plusieurs sur le marché des « ondes ». Il y a le Java, certainement le plus emblématique d’Android, le Python ou encore PHP, un langage en phase avec Wordpress. Ces noms qui relèvent du « charabia » pour tout novice sont pourtant la pierre angulaire de nombreuses entreprises, start-up ou multinationales.
5 – Se perfectionner grâce aux ressources gratuites
Avant d’empocher le salaire d’un.e développeur.se web, toutes les ruses sont bonnes pour se cultiver sans dégainer le porte-monnaie. Ça tombe bien, sur YouTube, des chaînes se consacrent entièrement au développement web. Sur le papier, rien de très alléchant, pourtant, les contenus sont beaucoup plus glamour que les leçons théoriques.
Parmi les plus connues, il y a par exemple Docstring qui partage des tutos pratiques, la Tech avec Bertrand pour une « vue d’ensemble » et aussi Captain Dev, qui donne des tips orientés « vie active ». Vous pouvez également trouver des webinars, des ateliers ou des conférences en ligne, accessibles en quelques clics. Le site « lewagon » en propose régulièrement. Il suffit juste d’inscrire son adresse mail pour y participer. Ces « petits bonus » permettent d’être complet et d’œuvrer à 360°.
6 – Surveiller les nouvelles avancées numériques
Le progrès ne s’arrête jamais. Pour devenir un.e développeur.se web averti.e, il convient de garder un œil affûté sur les évolutions et les tendances émergentes. En bref, devenir un.e visionnaire. Entre les nouvelles IA (intelligence artificielle), capables de concurrencer la main de l’homme et les mises à jour qui passent d’un extrême à l’autre, mieux vaut être un caméléon du web.
En amont, un énorme travail de « veille » reste à faire. Plusieurs sites comme Hacker News ou SlashDot permettent de rester connecté.e avec les grandes actus qui font la webosphère.
Le métier de développeur.se web n’aura plus de secrets pour vous. CSS, hypertextes et autres réjouissances codées ne pourront pas vous résister. Les personnes qui réduisent les développeur.se.s web au terme péjoratif « geek » n’ont qu’à bien se tenir, car ce sont les « rocks stars » du marché de l’emploi.