Ceux qui pensent encore que la grossophobie est une pure « invention » risquent fort de revoir leurs idées reçues sur le sujet en découvrant l’histoire de ce mannequin grande taille. Trop grosse pour rentrer en boîte, elle nous raconte une anecdote ahurissante que l’on vous fait partager aujourd’hui.
Trop grosse pour rentrer en boîte : on lui conseille de ne pas venir avec plus de trois amies rondes
Kaisa Henriikka est un mannequin grande taille originaire de Finlande. À l’approche de son anniversaire, elle contacte un organisateur auquel elle demande de planifier une soirée à Londres pour célébrer l’événement.
Elle détaille ses envies, et notamment son souhait de se rendre en boîte avec quelques amies. L’organisateur lui pose alors une question ahurissante, voyez plutôt :
Ok une dernière question, est-ce que tous les invités sont des mannequins grande taille, nous ne voulons pas être désagréables mais c’est un fait certaines boîtes peuvent être bizarres et nous ne voulons pas vous envoyer là-bas, mais si c’est deux à trois filles dans le groupe ça ira, j’espère que tu comprends.
Pour ne pas se faire recaler en boîte, Kaisa s’est donc vue conseiller le plus naturellement du monde de constituer un groupe de filles majoritairement minces, sans quoi elles devraient se contenter de certains établissements moins regardants sur le poids des femmes pour fêter son anniversaire…
Les femmes rondes ne sont-elles pas dignes de fêter leur anniversaire ?
Parmi la longue liste de discriminations auxquelles les personnes en surpoids sont confrontées, on « découvre » désormais qu’en plus d’être discriminées à l’embauche, de subir les moqueries des autres et la grossophobie médicale, les femmes rondes sont aussi discriminées dans leurs loisirs.
S’entendre dire que l’on est trop grosse pour rentrer en boîte n’est pas anodin. Voilà un message supplémentaire envoyé aux femmes rondes du monde entier leur laissant croire qu’elles n’ont pas le droit de vivre pleinement leur vie comme les autres.
Le risque bien entendu, c’est qu’elles se privent elles-mêmes de sortir dans certains établissements craignant de s’en voir refuser l’entrée. Plus besoin de les discriminer… Elles finissent toutes seules par se refuser des plaisirs simples de la vie par peur.
Malgré les campagnes de sensibilisation, malgré la popularité du mouvement body positif, la grossophobie semble plus d’actualité et tenace que jamais. Que faire face à ce genre d’agissements, devons-nous tolérer cela ? Pourquoi refuser l’entrée de certains établissements aux personnes en surpoids n’est-il pas condamné ? Une sensibilisation aux discriminations grossophobes de l’ensemble de la population est urgente !
