Feignant.e.s, accro à leur téléphone, sans ambition… la liste des clichés sur la génération Z est longue. Résultat, certain.e.s finissent par avoir une vision bien négative de la jeunesse. Et si on apprenait à mieux connaitre ces adolescent.e.s devenu.e.s adultes ? Voici 5 idées reçues sur la génération Z à balayer.
1 – « La génération Z, ce sont des feignant.e.s qui ne veulent plus travailler »
Une première idée reçue plus que très répandue… En réalité tout n’est qu’une question de vision. Les jeunes de la génération Z, c’est-à-dire les personnes nées entre 1995 et 2010 environ, font surtout les choses à leur façon. Et oui, on ne vous l’apprend pas, au fur et à mesure que le temps passe, la société évolue. Votre prochain n’est pas votre reflet identique !
Ainsi les Z ne sont pas comme on le dit, allergiques au travail. En effet, selon une étude, 25 % souhaitent travailler dans des entreprises fun, 23 % dans des boîtes innovantes, 22 % dans des entreprises éthiques et 20 % dans des sociétés internationales. Ainsi, leur vision du monde du travail est simplement différentes de celle des générations précédentes. Les jeunes de la génération Z souhaitent travailler pour des choses qui leur tiennent réellement à coeur.
2 – « Il.elle.s n’ont aucune ambition »
Encore faux ! Toute leur vie, il.elle.s ont entendu qu’il n’y avait plus de travail, qu’il.elle.s ne seraient jamais en retraite… Alors la génération Z a un véritable goût du challenge. 72 % des jeunes veulent être fiers d’eux-mêmes, peu importe le regard des autres, selon l’enquête de BNP Paribas et The Boson Project. C’est une conception différente des choses qui cause cette nouvelle confusion.
La notion de réussite est, comme celles des valeurs essentielles, inhérente à une génération. Moralité : arrêtons de penser que les jeunes ne sont plus aussi rêveurs qu’à l’époque et laissons-nous plutôt porter par leurs rêves d’avenir !
3 – « Les jeunes ne supportent pas l’autorité »
« Alala, ces jeunes ils n’écoutent rien du tout, ils n’en font qu’à leur tête ! » Ne nous faites pas croire que vous ne l’avez jamais ne serait-ce que pensé… Une fois de plus, c’est se méprendre de croire cela. 49 % sont d’accord pour conserver des niveaux hiérarchiques, la seule condition est que cette hiérarchie ne soit pas source de tyrannie.
Refuser de se sentir exploité.e ou injustement traité.e, quoi de plus humain finalement ? Les jeunes n’ont donc pas « plus de problèmes » à se plier aux règles, à une seule petite condition : la confiance. Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour éviter les conflits.
4 – « Il.elle.s sont tou.te.s accros à leur smartphone »
Contrairement à ce que certain.e.s croient, non la génération Z n’a pas un smartphone greffé à l’intérieur de la main. Bien sûr, rien ne sert de nier, les jeunes sont bien plus à l’aise avec les nouvelles technologies que les générations précédentes. Mais qui pourrait leur en vouloir ? Il.elle.s ont grandi avec. Et on ne va pas se le cacher, cela facilite beaucoup de choses.
Se déplacer, communiquer, s’informer, découvrir… c’est un monde encore plus vaste qui s’offre à eux.elles. D’un point de vue professionnel également, le réseau que la génération Z arrive à créer via Internet est tout autant créateur d’opportunités que les diplômes. D’autant plus depuis le début de la pandémie où la toile est devenue le nouveau lieu de vie sociale.
Mais l’un n’empêche pas l’autre. Ce n’est pas parce qu’il.elle.s maîtrisent le virtuel à la perfection qu’il.elle.s ne font pas de distinction avec le réel. D’ailleurs, les jeunes aspirent tout comme les générations précédentes à des périodes de déconnexion totale.
5 – « Il.elle.s ne s’intéressent pas à la politique »
Il ne faut confondre désintérêt et frustration. La génération Z, dans sa grande majorité, souhaite participer à la politique, notamment en votant. Mais tou.te.s sont déçu.e.s… Plusieurs études notent que l’offre politique est en décalage avec ce que les jeunes estiment être bien. Interrogé.e.s par Le Monde, certain.e.s expliquent ainsi que pour eux.elles l’abstention est davantage due aux hommes politiques et leurs programmes « décevants » qu’à ceux.celles qui s’abstiennent.
La cause ? Selon 71 % des jeunes, les politiques sont des menteurs qui ignorent les réels besoins de la population. La génération Z s’intéresse donc bien à la politique, mais en portant sa propre idéologie. À nous de les laisser s’exprimer finalement.
Ainsi comme chaque génération avant elle, la génération Z possède son histoire, ses qualités, ses défauts, ses valeurs, ses envies… À nous d’écouter les jeunes pour comprendre toutes ces choses qui leur sont propres, puisque l’avenir c’est eux.