Tour d’horizon des droits LGBTQIA+ à travers le monde

Le mois de juin vibre sous le signe arc-en-ciel. Comme chaque année, cette période des fiertés LGBTQIA+ est rythmée par des événements hauts en couleur qui prônent le respect. Le 26 juin, l’incontournable Pride sera ainsi encore teintée de slogans puissants et incisifs. Ce défilé salutaire qui célèbre les minorités de genre rappelle à quel point leurs droits sont encore restreints. Certains pays, rongés par des dogmes archaïques, instaurent toujours en 2021 un climat de terreur et usent de méthodes nauséabondes pour « étouffer » les droits LGBTQIA+. Considérées comme des bêtes noires, elles subissent une pression constante et voient leur liberté partir en fumée. Indéniablement, ces individus de l’ombre souffrent en silence.

Alors que la France est secouée par les débats autour des thérapies de conversion, d’autres contrées sont animées par des actes LGBT-phobes d’une violence indicible. Au 21e siècle, cette répression totalement abjecte perdure. Autour du globe, les territoires ouverts ne seraient-ils que des mirages ? Réponse à travers ce tour monde des droits LGBTQIA+.

Un mois symbolique, révélateur d’injustices

Le premier juin, une vague multicolore s’est massivement déversée sur la toile et dans l’espace public, actant ainsi le début de cet intense mois des Fiertés LGBTQIA+. Véritable hymne à la diversité, cet événement de grande envergure a permis aux minorités de se forger une place plus digne au cœur de notre société bridée. Depuis 1970, des militant·e·s perpétuent cette indispensable tradition. Trans, homosexuels, lesbiennes, non-binaires… ces êtres souvent rendus invisibles investissent les rues du monde entier pour fustiger les sombres réalités qui gâchent leur quotidien.

La France, pays des Droits de l’Homme, sur la bonne voie ?

« Mieux vaut deux mères qu’un père absent », « Le futur veut qu’on en finisse avec les genres et les étiquettes », « L’amour n’a pas de sexe »… ces phrases poignantes qui résonnent dans les mégaphones s’apparentent à des cris d’alerte. Mais cette hargne presque viscérale a-t-elle véritablement porté ses fruits ? En France, le bilan est mitigé. En octobre dernier, le gouvernement présentait un plan national ambitieux. Composé de 150 mesures, il prévoit de lutter efficacement contre la haine LGBTQIA+. Une initiative nécessaire à l’heure où les violences LGBT-phobes sévissent. En effet, près de 1600 crimes et délits homophobes ont été enregistrés l’an dernier. Un chiffre en hausse de 50 % par rapport à 2016.

La communauté LGBTQ+ sans cesse prise pour cible

Stigmatisé·e·s, marginalisé·e·s, totalement dénigré·e·s, les personnes issues de la communauté LGBTQIA+ subissent des traitements inhumains. Pour mettre un terme à ce mal-être latent certain·e·s prennent des décisions radicales et tragiques. D’après une étude de 2015, les risques de suicide sont deux à sept fois plus élevés chez cette frange de la population. Au Canada, par exemple, c’est même la première cause de décès chez les hommes gays et bisexuels. Des conséquences dramatiques qui résultent d’un manque total de considération, et d’une ignorance accablante.

Une campagne pour sensibiliser à ces violences

Les discriminations causent des ravages psychologiques incommensurables. Alors, afin d’alerter le grand public, l’État français a lancé, en mai dernier, une campagne de sensibilisation inédite. « Oui, mon pote est gay », « Oui, ma petite-fille est trans »… ces affiches aux messages sans filtres ont pour vocation d’éduquer les mentalités. Une avancée minime que les associations ont saluée. Avec l’émergence d’internet, les paroles semblent se délier. Cependant, cette pente, en apparence glorieuse, n’est pas visible partout.

Des territoires hostiles qui oppriment les minorités

Ailleurs, la situation reste figée et les droits LGBTQIA+ sont totalement réprimés. Selon l’association Ilga, 69 pays sur 193 pénalisent encore l’homosexualité. Le motif ? D’après les principaux concernés, aimer quelqu’un du même sexe serait  « contre-nature », « indécent » et « immoral ». D’autres, plus extrémistes, considèrent cette attirance sexuelle comme un crime. Résultat, des évènements ignobles se trament sur ces terres dirigées par des êtres monstrueux.

Sur place, les autorités camouflent ces traitements sinistres sous le voile d’une communication dorée et noient les polémiques en usant de discours mensongers. Lorsque l’on pousse la porte de ces gouffres démoniaques à ciel ouvert, on semble parfois replongé dans l’enfer des camps de concentration. Alors, pour les minorités, l’invisibilité est une question de survie.

Ces contrées LGBT-phobes qu’il faut rayer de sa liste

Le même schéma cauchemardesque se dessine ailleurs. Alors, pour avertir le grand public, l’association Ilga a révélé une mappemonde qui épingle les pays les plus LGBT-phobe. Un panorama à la fois éclairant et cinglant qui met en lumière une cruauté à peine croyable.

Nigéria

Les droits LGBTQIA+ sont totalement inexistants au Nigeria. Sur le continent africain, c’est loin d’être un cas unique. En effet, 30 pays appliquent des lois homophobes. Véritable point de rassemblement, la lutte contre l’homosexualité figure même au cœur des stratégies politiques et sociales. Depuis 2014, les relations entre personnes du même sexe sont formellement interdites. D’ailleurs, dans certaines régions encore plus arriérées, elles sont passibles de la peine de mort. Les locaux partagent cet avis ignoble. Plus de 90 % des 200 millions de Nigérians considèrent l’homosexualité comme inacceptable.

Iran

En mai dernier, un événement tragique a secoué la toile. Ali Fazeli Monfared, jeune iranien de 20 ans a été assassiné par sa famille, car il était gay. Cette pratique d’une abomination indescriptible est courante sur le territoire. À coup de propagandes, le gouvernement a réussi à retourner le cerveau des locaux. Tuer un membre de son entourage parce qu’il est homosexuel est presque un geste de bravoure. En Iran, c’est un « crime d’honneur ». En d’autres termes, une vague d’extermination sévit sur le territoire.

Selon le média The Sun, des milliers d’hommes gays auraient été soumis à une chirurgie de réassignation. L’objectif du gouvernement ? « Nettoyer » le pays. Les femmes lesbiennes, elles, doivent subir 100 coups de fouet. La peine de mort est régulière. En revanche, la transidentité est autorisée.

Arabie Saoudite

Sur ces terres embourbées dans une branche de l’Islam fermée, les droits LGBTIA+ sont de grands absents. L’homosexualité et le travestissement sont perçus comme des actes immoraux graves. Le simple fait de déclarer une parole pro-LGBT peut conduire directement à la case prison. Le 27 juillet dernier, Mohamed al Bokari, homme originaire du Yémen a été condamné à 10 mois de prison pour avoir défendu la liberté des minorités.

Les officiers de sécurité l’ont totalement déshumanisé. D’abord il a subi un examen anal forcé pour « rechercher des preuves de son homosexualité », puis ils l’ont brutalisé et assailli d’injures dégradantes. Si les autorités découvrent une relation sexuelle entre un homme musulman et un non-musulman, ils seront tous deux condamnés à une lapidation immédiate.

Yémen

Ce bout de terre à la frontière de l’Arabie Saoudite partage le même modèle austère, violent et terrifiant que son voisin. Comme chez son homologue, la charia s’applique. Ainsi, le Yémen condamne l’homosexualité. Le pays figure dans la sombre liste des six pays qui pratiquent encore la peine de mort. Toutes relations consenties entre individus du même sexe sont synonymes d’exécution ou de flagellation.

L’article 264 stipule que « Le sodomiseur et le sodomisé, les deux ensemble, qu’ils soient hommes ou femmes, recevront alors 100 coups de fouet en guise de punition s’ils ne sont pas mariés. Cette sentence pourra être renforcée de prison d’un an maximum. L’infraction est passible de la peine de mort par lapidation si la personne concernée est mariée. »

Tchétchénie

Dans le plus ahurissant des silences, la police tchétchène aurait martyrisé une centaine d’hommes gay dans des prisons dites « secrètes ». Ce fléau révélé par le média Novaïa Gazeta perdure depuis 2017. Prisonniers dans des cellules vétustes, des hommes de 16 à 50 ans ont vécu des événements traumatisants. Électrocutés, frappés jusqu’au sang, parfois assassinés sans une once de pitié, ils étaient torturés dans un but précis. Les autorités cherchaient à leur soutirer le nom d’autres homosexuels. Le président Kadyrov a nié en bloc ces agissements barbares. Pourtant, ses prises de parole témoignent d’un manque de considération totale. Il avait comparé les homosexuels à des « démons ».

Brunei

Dans certains pays, les chefs d’État semblent totalement fermés aux avancées. Résultat, ces contrées se retrouvent enclavées dans une boucle cruelle. Entre rétropédalage et hostilité latente, les dirigeants misent sur des lois perverses qui ne font qu’estomper de possibles progrès. C’est le cas à Brunei. En 2019 notamment, la législation a pris un tournant radical. Depuis deux ans, l’homosexualité et l’adultère sont passibles de la peine de mort par lapidation.

Selon le ministre des Affaires étrangères du sultanat, cette nouvelle loi a pour objectif « de dissuader, de réhabiliter et d’éduquer plutôt que de punir ». Cette annonce infondée a suscité une vague d’indignation mondiale. À noter que le lesbianisme est puni moins strictement. Les femmes reçoivent 40 coups de canne et sont passibles de dix ans de prison.

Brésil

Depuis que Jair Bolsonaro, nostalgique de la dictature, a accédé au pouvoir, les discriminations sont en perpétuelle hausse. En 2020, les meurtres transphobes ont augmenté de 41%. Selon l’association nationale ANTRA, 175 femmes trans ont été tuées sans scrupules. Sur une période de 10 ans, environ 1500 personnes trans ont été assassinées sur le territoire. En conclusion, cela équivaut à un homicide tous les trois jours.

Certes, le mariage pour tous est autorisé depuis 2013. Cependant, on note un manque de considération affolant. Le président, lui, souhaite enfoncer les minorités. D’ailleurs, le Conseil national LGBT a été supprimé et des fonds dédiés à la défense des minorités sexuelles ont été abandonnés. Un recul qui ne présage pas des jours heureux aux droits LGBTQIA+.

Qatar

La coupe du monde qui se tiendra l’an prochain sur cette terre futuriste a suscité de nombreux débats. Au Qatar, pays qui figure parmi les plus sûrs n’obtient pas la palme d’or de la tolérance. Les mentalités sont encore largement cloisonnées. En effet, l’homosexualité est passible de 7 ans de prison et les relations entre individus du même sexe peuvent conduire à la peine de mort. Le Qatar souhaite enterrer tous les sujets relatifs aux minorités. En 2018, une poignée d’articles abordant les thèmes LGBT+ dans l’édition du NY Times ont été censurés. Pour polir son image, le pays a déclaré que les supporters de foot LGBT+ seraient les bienvenus, à condition de se faire très discrets.

Irak

D’abord, jusqu’en 2001, l’homosexualité n’était pas perçue comme un crime. Mais désormais, cette ère glorieuse est révolue. Plus tard, les conservateurs religieux ont imposé un régime plus strict à l’égard des minorités de genre. Bien que l’homosexualité ne soit pas officiellement illégale, elle demeure taboue. Plus alarmant encore, l’association locale IraQueer dressait un bilan morose.

Environ 96 % des irakien·ne·s lesbiennes, gays, bi et transgenres ont déjà subi des violences physiques ou morales en lien avec leur sexualité ou leur identité de genre. Certain·e·s ont même péri. L’ONG Human Rights Watch avait déjà lancé un appel à la vigilance. D’après ses données, en moyenne 200 personnes LGBT+ sont retrouvées mortes chaque année. En conclusion : des décès louches, souvent mystérieux ou irrésolus.

Birmanie

Depuis la chute de Aung San Suu Kyi, la communauté LGBT+ est dans le viseur des autorités. En effet, lorsque la Birmanie était dépendante d’un régime militaire strict, les droits LGBTQIA+ étaient inexistants. L’article 377 du Code pénal rappelle que les relations entre personnes de même sexe sont punies de 10 ans d’emprisonnement. Dans certains cas de figure, elles peuvent aller jusqu’à la prison à vie.

Les personnes trans ne jouissent pas d’une meilleure posture. Il est formellement défendu de changer de sexe sur le territoire. Les personnes trans sont quant à elles régulièrement tyrannisées par la police. Viols, extorsions, attaques physiques… en définitive, la répression est grande.

Afghanistan

L’homosexualité et le travestissement peuvent conduire à la peine de mort. Cette sanction effroyable et irréversible s’applique surtout dans les provinces isolées où seuls les habitants dictent la loi. Avec l’arrivée des Talibans, les traitements sont encore plus rigoureux. À cet égard, des hommes et des femmes seraient régulièrement exécutés publiquement pour avoir commis la fornication, l’adultère ou des actes de sodomie. Contraire aux schémas sexuels bien ancrés de la religion musulmane, les relations entre personnes du même sexe sont considérées comme indécentes.

Les hommes gays servent également d’objet sexuel. Assujetti et réduit au rang d’esclave, ils doivent se plier aux désirs d’hommes adultes, souvent issus de milice. Humiliés et violés, ils souffrent en silence.

Malaisie

Depuis 2018, le gouvernement raffermit sa lutte anti-LGBT+. Le pays souhaite quasiment éradiquer les minorités de genre de son paysage. D’ailleurs, le Ministre du Tourisme l’a fermement clamé « Il n’y a pas d’homosexuels dans le pays ». Les relations entre personnes du même sexe sont illégales et les trans n’existent pas aux yeux de l’État. Aussi, les discriminations envers ces personnes semblent presque encouragées par les autorités. De fait, les campagnes de propagande se sont intensifiées. Dans une université un concours a aussi été créé pour remettre les élèves LGBT+ à « revenir sur le droit chemin ».

Jamaïque

La Jamaïque, terre où le crédo « peace and love » a germé, est loin d’être un îlot paradisiaque pour les droits LGBTQIA+. Selon des lois coloniales totalement dépassées, les relations homosexuelles sont criminalisées. Si l’on se fie aux articles 76, 77 et 79 du Offences Against The Person Act, elles sont passibles d’une peine de prison à perpétuité. Ces fondements datent de 1864 et n’ont jamais été réétudiés depuis. Alors, un climat de terreur règne encore. Aussi, en 2017, Dexter Pottinger, figure emblématique de la Pride au pays du reggae a été poignardé à son domicile.

Ouganda

Une loi intitulée « Kill the gays », promulguée en 2014, durcit le traitement des personnes issues de la communauté LGBT+. Ce nom scandaleux qui sonne comme une sorte de purge anti-gay renferme des sanctions atroces. L’homosexualité est ainsi passible d’une peine de perpétuité. Pour aller encore plus loin, le Ministre de l’Éthique a souhaité revoir la copie pour instaurer une peine de mort en cas de récidives. D’ailleurs, le chef d’État Yoeweri Museveni qui tient les rênes du pays depuis 30 ans, compare l’homosexualité à une « maladie » ou à une « tendance » venue de l’Occident.

Oman

À Oman, l’homosexualité est considérée comme un délit. Pourtant, des rumeurs concernant le sultan Qabus ibn Saïd, à la tête du pays, affirmaient qu’il avait un penchant pour les hommes. Un article de France Soir tirait le portrait de cet homme à la personnalité atypique. « Divorcé, sans enfants, presque ouvertement gay, il laisse à son peuple la liberté de culte et ne réprime que très peu l’adultère et l’homosexualité, bien que ceux-ci soient encore considérés officiellement comme des délits ». En effet, l’homosexualité est passible de 3 ans de prison et les ONG pro-LGBT ne sont pas autorisées sur le territoire.

Les pays qui oeuvrent pour le bien-être des minorités

Pour contraster ce coup de projecteur obscur, il existe aussi des territoires ouverts où l’on peut s’afficher en toute sérénité. Ainsi, quelques pays pionniers en matière de droits LGBTQIA+ tirent leur épingle du jeu. Les minorités sont plongées dans une bulle sécuritaire imparable. Au fil des années, elles voient des portes, jusqu’alors inaccessibles, s’ouvrir. Accès à la PMA pour toutes, lois anti-discrimination, GPA… les politiques s’emparent du sujet à bras le corps et font des bonds en avant tout à fait admirables.

En France, pas encore l’heure de crier cocorico…

En revanche, la France, elle, cumule le retard. Pendant longtemps, elle est restée dans le prestigieux top 10 des pays les plus LGBT-friendly. Selon le classement de L’Ilga, l’hexagone est passé de la 4e position à la 13e. Certes, rien d’affolant, mais ce recul symbolise une certaine prudence envers des sujets épineux à l’effigie de la PMA. Est-ce que nos voisins proches ou lointains font mieux ? Qui obtient la palme d’or de la tolérance ? Réponse dans quelques paragraphes… Suspense…

Le trophée revient à…

1 – Malte

Le cadre idyllique, les paysages majestueux, les espaces verts chéris… Malte est une destination de voyage prisée. Au-delà de son décor envoûtant, cette terre est très attachée aux droits LGBTQIA+. Pour la cinquième année consécutive, elle maintient sa première place. Une posture brillante amplement méritée. Les très controversées thérapies de conversion sont bannies, la PMA est ouverte à tout le monde, le mariage pour tous est autorisé… c’est un paradis pour la communauté LGBT+. Cependant, un point vient entacher ce tableau adulateur : à Malte l’avortement reste interdit.

Carton plein pour l’Europe

La Belgique talonne de près son homologue européen. Le pays qui a vu naître Tintin et Milou serait un petit paradis, un endroit synonyme de bonheur et d’acceptation. D’ailleurs, 82 % de la population s’entend pour dire que leur terre est une place merveilleuse pour les résidents LGBT. Deuxième contrée à légaliser le mariage pour tous, elle a vu naître des événements fédérateurs de grande envergure tels que La Démence. Ces grandes soirées qui se tiennent 12 fois par an attirent les gays de toute l’Europe.

Le Luxembourg est également sur tous les fronts. Possibilité d’adoption, lutte anti-discriminations, mariage pour tous… ce petit pays a été animé par de grandes ambitions. Le Premier Ministre Xavier Bettel est lui-même marié à un homme. Même son de cloche dans les pays nordiques. Élèves modèles à tout point de vue, ils ont une longueur d’avance dans de nombreux domaines. Au Danemark, en Norvège ou en Finlande c’est presque un sans-faute aussi. Les Pays-Bas quant à eux, ont été d’avant-garde. Premier pays à légaliser le mariage pour tous, il s’esquisse d’ailleurs comme une nation accueillante et chaleureuse.

Le Canada n’est pas en reste

Outre Atlantique, c’est le Canada qui se dresse en fief pro-LGBT. Le Premier Ministre Justin Trudeau met aussi l’accent sur la sensibilisation et sur des campagnes de communication inclusives. En 2016, il marchait même aux côtés de militant·e·s à la Gay Pride.

Ce tour du monde des droits LGBTQIA+ prouve que la route de l’entière acceptation est encore longue. Dans certains pays, elle semble quasiment inenvisageable. Les artères de l’espoir restent bouchées, mais quelques notes optimistes se dessinent.

Par exemple, le 4 juin dernier en France, un viol à caractère lesbophobe a été reconnu par la justice. Une première. Sur les réseaux, les témoignages sans filtre pullulent. Récemment Elliot Page a aussi montré son torse nu peu de temps après avoir fait son coming-out trans.

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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