Beaucoup de femmes se démarquent par leurs engagements et leurs discours inspirants. Ce dimanche 12 juillet, Malala Yousafzai, courageuse Pakistanaise blessée par balle pour avoir défendu l’éducation des filles, fête ses 23 ans. L’occasion pour nous de revenir sur 20 citations marquantes de celle qui est devenue l’une des porte-paroles des droits des femmes les plus médiatisées du monde.
D’une tentative d’assassinat au Prix Nobel de la paix
Dès son plus jeune âge, Malala s’impose en tant que militante emblématique des droits des filles. À seulement 11 ans, elle est choisie par la BBC pour tenir un blog. Sous le pseudonyme « Gul Makai », elle y raconte son quotidien, marqué par la terreur et l’oppression, sous le régime des talibans.
Ouvertement et médiatiquement, elle ne cesse de défendre l’accès des filles à l’éducation en s’opposant aux Talibans qui tentent d’interdire leurs scolarisations. Cette prise de position lui vaut d’être victime d’une tentative d’assassinat en octobre 2012. Une vague d’indignation mondiale se soulève. Grièvement blessée par balle à la tête, Malala récupère miraculeusement et reprend sa lutte. Soutenue par les médias et les institutions internationales, elle devient alors une héroïne, un symbole et une véritable icône en Occident.
Aussi battante que brillante, son militantisme et sa bravoure sont récompensés par de nombreux prix : le premier prix national de la jeunesse pour la paix au Pakistan ; le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes ; le prix Ambassadeur de la conscience par Amnesty International ; le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit du Parlement européen ; le prix des droits de l’homme des Nations unies ou encore le prix Nobel de la paix. Le jour de ses 16 ans, elle monte même à la tribune de l’ONU pour prononcer un discours en faveur de l’éducation des jeunes filles dans le monde.
1 – Quand le monde entier est silencieux, une seule voix peut faire la différence.
2 – Nous devons dire aux filles que leurs voix sont importantes.
3 – Une femme n’est pas uniquement une mère, une sœur, une épouse. Une femme a le droit à une identité propre.
4 – L’important n’est pas la couleur de peau, la langue parlée, la religion pratiquée. L’important est de se respecter mutuellement et de se considérer comme des êtres humains.
5 – La liberté n’a pas de valeur si elle ne comprend pas la liberté de faire des erreurs.
6 – On peut lutter contre la guerre par le dialogue, la paix et l’éducation.
7 – Je pense que tout le monde fait au moins une erreur dans sa vie. Le plus important est la leçon que vous en tirez.
8 – Le contenu d’un livre contient le pouvoir de l’éducation, et c’est grâce à ce pouvoir que l’on peut créer un futur et changer des vies.
9 – Je ne parle pas en mon nom, mais pour ceux dont on n’entend jamais la voix, ceux qui se sont battus pour leurs droits.
10 – Prenons nos livres et nos stylos. Ce sont nos armes les plus puissantes. Un enfant, un professeur, un livre et un stylo peuvent changer le monde.
11 – Les extrémistes craignent le livre et le stylo, ils ont peur du changement et de l’égalité que nous apporterons à notre société.
12 – C’est dans les ténèbres que nous nous rendons compte de l’importance de la lumière. Nous sommes conscients de l’importance de notre voix quand nous sommes réduits au silence.
13 – J’ai pensé pendant longtemps que je devais attendre d’être adulte pour être leader. Mais j’ai appris que même la voix d’un enfant peut être entendue dans le monde. Souvent, on pense qu’on est trop jeune, que nos idées ne peuvent pas marcher et qu’on doit attendre d’être plus âgé pour apporter de grands changements. Je dis juste non. Quoique vous vouliez faire aujourd’hui, vous pouvez le faire maintenant.
14 – Il n’y a pas plus grande arme que la connaissance ni de plus grande source de connaissance que l’écrit.
15 – Je crois au pouvoir et à la force des mots.
16 – Je suis persuadée que les rêves d’aujourd’hui seront les réalités de demain.
17 – Je n’avais que deux options. La première était de me taire et attendre d’être tuée, la deuxième était de parler haut et fort et me faire tuer. J’ai choisi la seconde option.
18 – Ils ont pensé que la balle qui m’a touchée me pousserait à me taire, mais ils ont eu tort. Au lieu du silence, une clameur s’est élevée. Ils ont pensé changer mes objectifs et mes ambitions, mais une seule chose a changé : la faiblesse, la peur et le désespoir ont disparu, le courage et le pouvoir sont nés.
19 – Je ne veux pas être considérée comme « la fille sur laquelle ont tiré les Talibans ». Je veux qu’on se souvienne de moi comme de la fille qui s’est levée, qui s’est battue pour l’éducation. C’est la cause pour laquelle je veux consacrer toute ma vie.
20 – Mon père a toujours dit : « Malala est libre comme un oiseau ».
Aussi battante que brillante, Malala Yousafsai ne cesse de défendre le droit à la scolarité pour toutes les petites filles, mais aussi, l’accès des jeunes filles aux filières jugées à tort masculines comme l’informatique et la tech. Elle a d’ailleurs fondé la « Fondation Malala » avec son père dans le but d’appuyer des programmes d’éducation destinés aux filles du monde entier.
En parallèle, elle a écrit le best-seller « Moi, Malala, je lutte pour l’éducation et je résiste aux talibans », vendu à des millions d’exemplaires, et a décroché cette année une licence en philosophie, politique et économie à l’Université d’Oxford. Un parcours inspirant, une magnifique preuve de persévérance et d’humilité.