Potins au village olympique : découvrez ce qui se passe derrière ces portes closes !

Depuis le début des JO, les athlètes ont pris possession du village olympique. Ces 52 hectares aménagés comme un mini écosystème urbain sont sous cloche. Pourtant, il s’en joue des actions à l’intérieur de ce lieu classé secret. Le public aimerait prendre l’apparence d’une petite souris pour pouvoir déambuler librement dans cette vaste fourmilière et glaner des infos croustillantes. Mais certaines scènes déroulées entre les murs du village ont fuité sur les réseaux sociaux. En voici un joyeux palmarès pour vous immerger dans les potins du village olympique et découvrir l’actualité des athlètes en marge de la compétition. C’est une véritable télé-réalité !

Une partie de UNO fairplay entre Romane Dicko et les Canadiens

Même lorsque les athlètes sont en repos, iels gardent leur esprit de compétition et leur âme de gagnant. La judokate tricolore Romane Dicko, toujours prête à décrocher une victoire sur le tatamis ou ailleurs, s’est ainsi adonnée à une partie de UNO avec ses homologues canadiens. Ce jeu de cartes emblématique, dont personne ne maîtrise vraiment les règles, sème souvent la discorde autour de la table. Cette fois-ci, ça n’a pas loupé. Dans une vidéo « en infiltration », publiée par Romane Dicko sur TikTok, la judokate tente d’arbitrer la partie et d’enseigner les règles, un peu aléatoires, du UNO à ses adversaires, visiblement perplexes.

La médaillée d’or olympique à Tokyo en 2021 soutient qu’il est possible de poser deux cartes du même chiffre les unes sur les autres. En bon camarades de jeu, les Canadiens donnent raison à Romane et poursuivent leur bataille avec leur éventail de cartes. La judokate a fini troisième comme lors des épreuves des JO et elle ne cache pas sa fierté. Ces potins qui émanent du village olympique révèlent une atmosphère bon enfant semblable à celle des colonies de vacances.

@romane_dicko

Vous etes d’accord avec qui?! 👀😂 #Olympics

♬ original sound – 𝘚𝘱𝘦𝘦𝘥 𝘢𝘧𝘳𝘰𝘣𝘦𝘢𝘵

Les athlètes font du trafic de pin’s

Au-delà de collectionner les médailles, les athlètes ont d’autres petits trésors en poche. Pendant leur temps libre au village olympique, iels partent à la chasse aux pin’s. Et contrairement à ce que vous pouvez croire, iels ne récoltent pas ces accessoires pour les accrocher à leurs vêtements, mais pour une autre raison. Là encore, tout est question de victoire et de challenge. À la base, chaque délégation distribue des pin’s aux athlètes qui représentent leur nation.

Mais l’objectif est ensuite de faire du troc pour amasser le plus de pin’s des pays concurrents. Un exercice assez ludique qui nécessite un certain talent d’éloquence et beaucoup de compétences en négociation. Cependant, certain.e.s ont un butin colossal et semblent exceller dans cette discipline. Ce trafic de pin’s, qui rappelle un peu celui des Diddle ou des cartes Pokemon dans les cours de récré, ne date pourtant pas d’hier. C’est une tradition qui remonte en réalité aux premières olympiades contemporaines d’Athènes en 1896. À cette époque, où les pin’s n’étaient pas encore au goût du jour, les athlètes recevaient des insignes en carton enrobés de tissus. Mais c’est en 1980 que les pin’s sont devenus des monnaies de change. C’est un des potins les moins bien gardés du village olympique.

@ilonamaher

Thank you to these lovely Dutch ladies for their pins @paris2024 @Olympics

♬ original sound – Ilona Maher

Les athlètes s’improvisent critiques gastronomiques

Pour être en forme et avoir du rendement lors des épreuves, les quelque 14 000 athlètes du village olympique se remplissent la panse à la cantine. Alors que Paris est considérée comme la capitale de la gastronomie, la référence des épicuriens, les repas servis sur les plateaux ne semblent pas faire l’unanimité auprès de ces convives exigeants. Queue à rallonge, portions très limitées, manque de protéines, brochettes carbonisées… les athlètes ne mâchent pas leur mot sur la cuisine de ce self XXL. Cette cantine, devenue le « ventre du monde » à l’occasion de ces JO, n’est visiblement pas au goût des athlètes.

« Ce n’est pas vraiment de la cuisine française », a déclaré l’immense gymnaste Simone Biles qui espérait sûrement manger des mets locaux d’excellence. Elle est même allée plus loin dans son bilan culinaire en prétendant que les États-Unis proposaient de la nourriture plus saine. Certains athlètes comme le nageur Julio Horrego déplorait aussi les quantités « radines » ne permettant pas d’atteindre les 5000 calories exigées par sa carrure.

Les Britanniques, eux, ont carrément fait venir un chef étoilé de leur pays pour subvenir à leur faim. Cependant, en parallèle, les « à-côtés » tels que la boulangerie font des ravages. Une pâtisserie défraye la chronique sur la toile. Il s’agit du muffin au chocolat. Popularisé par le nageur norvégien Henrik Christiansen, qui en a fait son péché mignon, il affole la toile. L’athlète en garde d’ailleurs un stock secret dans sa table de chevet… Ces potins au village olympique ne sont pas restés confidentiels longtemps.

@henrikchristians1

Guys, I think I have a problem.. #fyp #olympics #paris2024 #olympictiktok #olympicvillage #muffins @Olympics @paris2024

♬ sonido original – 🐧

Les athlètes américains se bousculent à la clinique pour un bilan de santé gratuit

Si certain.e.s athlètes se pressent à la boulangerie pour taper un croc dans la célébrissime ebaguettee ou faire une revue de toutes les viennoiseries tricolores, d’autres se ruent vers un autre Eldorado : la clinique. Le 3 août dernier, l’athlète américaine Ariana Ramsey qui complète l’équipe de rugby à 7 s’est montrée quasi euphorique en découvrant les soins de santé gratuits.

Alors qu’aux États-Unis les consultations sont 5 à 7 fois plus coûteuses qu’en France, la rugbywoman a profité de son séjour au village olympique pour faire un check-up complet, de la tête aux pieds. La clinique est presque devenue sa deuxième maison. Après un frottis de routine, celle qui évolue aux côtés de Ilona Maher, a avoué « je vais aller chez le dentiste, et j’ai un examen de la vue la semaine prochaine ». Ces JO sont une occasion en or pour contourner le système de santé américain, peu clément avec le porte-monnaie.

Les athlètes, demandeuses de manucures patriotiques

En compétition, les caméras sont braquées sur les performances des athlètes et se focalisent sur leur gestuelle. Mais il suffit de zoomer un peu plus pour apercevoir les ongles clinquants des athlètes. Dans le salon de beauté du village olympique, les sportives s’émancipent temporairement de la french et des petites pâquerettes colorées pour arborer des manucures aux couleurs de leur pays. Si les athlètes ont une tenue imposée lorsqu’elles concourent, elles ont cette liberté de pouvoir orner leurs ongles comme elles le souhaitent.

Sha’Carri Richardson, sprinteuse américaine citée en favorite sur le 100 mètres, mérite la médaille d’or des ongles les plus monumentaux. À l’image de son pays, sa manucure est démesurée. Ses ongles sont tamponnés du drapeau « Stars et Strips » des États-Unis et sertis de faux diamants de la même teinte. Les sabreuses françaises, elles, ont déployé le drapeau bleu, blanc, rouge sur leurs doigts avec plus de sobriété. Et pour celles et ceux qui veulent combler leurs ongles nus, nul besoin de sortir du village olympique, tout est disponible sur place, y compris une onglerie. Avec ces potins « coquets » sortis du village olympique, les beauty addicts risquent de revoir leur requête lors de leur prochain passage sous le pinceau…

Une nageuse paraguayenne virée du village pour « comportement inapproprié »

Si la plupart des athlètes occupent leur temps libre à la salle de sport ou sur leur lit en carton, d’autres se croient en vacances. La nageuse paraguayenne Luana Alonso, elle, a pris ces JO pour une escapade touristique. Inscrite au 100 m papillon, la nageuse de 20 ans est arrivée 6e de sa série le samedi 27 juillet. Elle n’a donc pas pu poursuivre la compétition. Bien loin de se lamenter sur son score, Luana s’est consolée dans les rues de la capitale.

Autorisée à résider au village olympique jusqu’à la fin des JO, elle a sauté sur l’opportunité pour visiter Paris et satisfaire la curiosité de ses 543 000 abonné.e.s. Cette attitude plutôt « intéressée » et « profiteuse » n’a pas vraiment plu au comité. « Sa présence a créé une atmosphère inappropriée au sein de l’équipe du Paraguay », s’est justifiée l’organisation. Elle a donc dû lever le camp plus tôt que prévu et trouver un nouveau toit pour continuer ses pérégrinations.

Des vols en série dans les quartiers des athlètes

Parmi les potins échappés du village olympique, cette actualité n’est pas la plus réjouissante. Alors que ce lieu de vie est presque mieux protégé que l’Élysée et la Banque de France, des voyous y déambulent en catimini. Depuis que les athlètes ont investi cet immense décor, cinq plaintes pour vols ont été déposées.

En regagnant ses pénates, l’entraîneur de l’équipe australienne de hockey n’a pas retrouvé sa carte bancaire. Même scénario pour un joueur de l’équipe japonaise de rugby. Lui s’est fait subtiliser une alliance, un collier et de l’argent liquide. Toutefois, dans ces deux cas, aucune trace d’effraction. Le mystère reste entier…

Ces potins qui font la pluie et le beau temps du village olympique s’ébruitent au-delà grâce aux réseaux sociaux. Depuis le début des JO, les anecdotes qui entourent ce repaire d’athlètes passionnent presque autant les foules que les épreuves elles-mêmes. 

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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