Protocole royal britannique : ces règles étranges qui régissent la vie des Windsor

Depuis des décennies, le public se passionne pour la famille royale britannique et ne dissimule pas sa curiosité envers les mœurs de la lignée Windsor. Beaucoup rêveraient d’être à la place de Meghan ou Kate et de franchir les murs de Buckingham ou du palais de Kensington. Pourtant, le quotidien des membres de la haute Cour britannique est loin d’incarner la vie de château et de ressembler à celui des contes Disney. Il n’y a pas de carrosses ni de bal costumé et encore moins de longues robes de princesse. En revanche, il y a beaucoup d’interdits. Voici les règles insolites et insoupçonnées qui dirigent la vie des Windsor. Ça donne tout de suite moins envie… Le règlement intérieur est bien plus strict que vous le croyez. 

La famille royale n’a pas le droit de prendre de selfie

Sur les réseaux sociaux, vous ne verrez jamais de selfie du roi Charles III aux côtés de ses fans en délire, à moins que ce ne soit un simple sosie, un deep fake ou sa réplique en cire. Les membres de la famille royale ne peuvent pas prendre la pause face caméra et doivent décliner les téléphones tendus du public. Si un jour, vous avez la chance d’apercevoir le roi, rien ne sert de quémander une photo. Vous repartirez forcément bredouille.

Toutefois, Harry et William, les trublions de la Cour, dérogent régulièrement à cette règle et se montrent indisciplinés. Ils s’affichent de bon cœur aux côtés de leurs admirateur.ice.s mais ils sont loin de jouer les stars de tapis rouge. Parmi les autres règles du même genre, la famille royale n’a pas le droit de signer des autographes. Un devoir de modestie qu’elle applique à la lettre.

Les jeux de société sont bannis

Pendant son temps libre, la famille royale peut enfourcher un cheval, s’adonner à une partie de polo ou encore écouter de la bonne musique classique. En revanche, elle a l’interdiction formelle de dégainer un jeu de société que le commun des mortels possède quelque part dans un placard. Il s’agit du Monopoly. Ce jeu de plateau, qui consiste à régner sur le marché de l’immobilier et à ériger des immeubles sur les plus belles avenues parisiennes, n’a pas sa place sur la table cossue de la famille royale. C’est certainement l’une des règles les plus improbables que la famille royale doit appliquer. En 2008, le prince Andrew, le dernier d’Elizabeth II, avait même pointé le côté ridicule, voire vicieux de cette coutume.

Savoir décrypter le langage codé du sac à main

La très regrettée Queen Elizabeth, mère d’adoption de tou.te.s les Britanniques, faisait passer des messages discrets en un revers de sac. C’était sa spécialité. Plus qu’un accessoire décoratif, son sac à main lui permettait d’envoyer des signaux à son entourage. Par exemple, si la reine changeait son sac de main pendant une conversation, cela signifiait qu’elle souhaitait écourter l’échange. Poser son sac sur la table indiquait qu’elle souhaitait partir dans les cinq minutes. Et le déposer par terre traduisait un agacement suprême. Ce petit rituel a permis à la monarque de gérer ses interactions sans prononcer un mot. C’était l’une des règles improvisées phares du pilier de la famille royale.

Toujours avoir une tenue noire en stock

Parmi les règles qui collent à la famille royale, beaucoup concernent le dress code et s’imposent jusque dans les vestiaires. Lors de leurs déplacements, les membres du tableau royal doivent toujours glisser une tenue noire dans leur valise au cas où une tragédie surviendrait pendant le voyage. Le protocole voit très loin. Si par malheur, l’un.e d’entre elleux venaient à mourir, la famille royale pourrait ainsi s’habiller en bonne et due forme. Cette règle, un peu macabre, n’est pas le fruit du hasard. Elle est née peu de temps après que la reine ait perdu son papa. Lorsqu’elle a appris la terrible nouvelle, elle était en voyage au Kenya et avait dû batailler pour trouver une tenue de circonstance.

Les surnoms n’existent pas

Le prince William n’appelle pas le roi Charles III « papa » comme c’est le cas dans les familles traditionnelles. Ce qui relève de l’évidence pure pour vous autres est totalement défendu chez les Windsor. Au lieu d’utiliser ces petits noms classiques, les enfants sollicitent leur parent en utilisant leur titre officiel. Lorsque William et Harry veulent interpeller leur père, ils doivent employer « Votre Majesté » ou « Son Altesse ». Forcément, ça impose tout de suite du respect (et une certaine distance). C’est certainement l’une des règles les plus dures pour la famille royale, alors forcée de faire bonne impression même dans l’intimité.

Les petits garçons doivent porter des shorts

Parmi les règles fantasques qui rythment le quotidien de la famille royale, celle-ci risque de susciter pas mal d’interrogations. Lors de ses sorties publiques, le prince Louis, réputé pour son caractère espiègle, arbore tout le temps un short. Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, il se présente sans cesse dans ce pantalon raccourci. Et ce n’est pas un choix vestimentaire anodin. En réalité, c’est une obligation. Jusqu’à ses huit printemps, le petit Louis doit enfiler des shorts et se montrer les mollets à l’air. Ce vêtement, somme toute basique, a une noble symbolique. C’est un prérequis chez les jeunes garçons de la classe aristocratique.

La famille royale doit refuser les cadeaux

La famille royale est souvent couverte de cadeaux. Mais elle n’en voit jamais la couleur. Les têtes couronnées doivent décliner ces présents. Même si intérieurement, elles veulent déchirer le papier cadeau et découvrir ce qui se cache en dessous, elles sont obligées de dire « non ». Il ne s’agit pas d’une tradition ou d’une stratégie anti-corruption. C’est simplement une mesure de sécurité. Selon le protocole, chaque cadeau, qu’il s’agisse d’une lettre, d’un objet ou même d’une œuvre d’art, appartient à la Couronne et non à la personne qui le reçoit. Un service spécial est chargé de répertorier et de stocker tous ces objets.

Ces règles s’assouplissent doucement sous l’impulsion des nouvelles générations qui composent la famille royale. Harry et William ont tendance à faire leur propre loi et à délaisser ces vieux principes.  

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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