80 000 heures. C’est environ le temps que vous allez passer au travail dans votre vie. Une fois cela pris en compte, vous comprenez l’importance de faire un métier qui vous plait et dans lequel vous vous épanouissez. Mais la théorie et la pratique sont parfois deux choses bien différentes… Ce qu’on attend de vous peut notamment vous empêcher de vous accomplir totalement. En ce mois de septembre, autrement dit de rentrée pour les un.e.s et les autres, voici quelques clés pour trouver votre voie, en disant stop à la pression sociale !
1 – Acceptez que tout n’est pas toujours tout tracé
Avant tout : changer de voie ou ne pas la trouver n’est pas un échec. Vous n’avez pas à faire ce que tout le monde attend de vous. Le fait d’être bon.ne à l’école ne vous oblige pas à faire médecine par exemple, ou vous n’êtes pas obligé.e de reprendre l’affaire de vos parents. Vous n’avez pas non plus à aspirer forcément à la stabilité. Sage-femme n’est pas une vocation réservée aux personnes de sexe féminin et policier pas uniquement « un métier d’homme ». En clair, on dit stop aux stéréotypes de genre dans les professions et à la pression sociale de « trouver un emploi à tout prix ».
À chacun.e ses aspirations, ses envies. À chacun.e son rythme. Ce n’est pas grave de ne pas savoir où vous allez. Au cours de leur vie, 9 Français.es sur 10 ont d’ailleurs envie de changer de vie ou, au moins, de métier d’après un sondage de Nouvelle vie pro.
Toute histoire a un début et les débuts ne sont pas toujours parfaits. Plus que jamais vous n’avez pas le devoir d’entrer dans des cases. Il s’agit de votre vie. C’est à vous qu’il revient de choisir ce que vous en ferez, et si vous n’avez pas encore trouvé votre voie à 20, 30 ou bien 50 ans, personne n’a à vous blâmer. Prenez votre temps pour prendre un recul nécessaire. Lâchez prise, accordez-vous le droit d’être heureux.euse dans un job qui vous fait vibrer. Accordez-vous le droit de saisir les opportunités qui se présentent et provoquent en vous ce « petit truc ». Qui sait, peut-être les aimerez-vous ?
2 – Autorisez-vous à rêver
On nous a souvent fait croire qu’être trop ambitieux.euse était un défaut. Et pourtant, laissez-nous vous le rappeler : il n’y a absolument aucun mal à rêver. Demandez-vous ce que vous aimeriez obtenir au plus profond de vous : un CDI ? Une maison ? Une vie en van faite de voyages ? Une famille ? Une carrière à Wall Street ? Ne pas vous cantonner à seul job ? Être acteur.trice ?
À cette étape peu importe que vos rêves soient réalisables ou non, vous en déciderez plus tard. Fermez les yeux quelques instants et imaginez quel travail vous ferait vous sentir tellement bien que le réveil à 6-7h ne serait plus un calvaire. Apprenez de vous et de ce vers quoi vous voulez tendre en vous accordant le droit de rêver. Le rêve est un super moteur pour avancer, évoluer dans la vie, dans sa carrière.
3 – Faites un vision board pour vous guider
À l’école on nous demandait parfois où l’on se voyait dans dix ans. Si se projeter autant paraît bien complexe, en réalité, la question n’est pas idiote. À partir de cela, faites ce que l’on appelle un vision board, autrement dit un tableau de visualisation.
Rien de plus simple : faites un collage avec des images et des paroles qui vous inspirent. Cela vous aidera à travailler sur vos priorités. Quoi de plus important pour trouver ce qui nous correspond que de savoir qui on est ? Qui plus est, lorsque plus tard vous aurez un petit coup de mou, ce tableau vous aidera à vous remémorer pourquoi vous vous battez.
Rien de magique là-dedans, il s’agit simplement d’avoir sous les yeux les photos, les représentations de ce que vous désirez (priorité du jour à réaliser, carrière souhaitée, petit mantra feel good…) afin que notre cerveau garde le cap.
4 – Faites le bilan sur vos compétences
Maintenant que vous savez dans quelle direction vous souhaitez aller, il est venu le temps d’en trouver les moyens. Que savez-vous faire concrètement ? Êtes-vous prêt.e à reprendre ou non une formation ? Comment souhaitez-vous vous investir dans votre travail ? Êtes-vous prêt.e à consacrer vos jours et vos nuits à un projet ? Souhaitez-vous que votre travail rythme votre vie ou qu’il n’en prenne qu’une infime partie ?
Autant de questions auxquelles il est bon de répondre afin de cerner encore un peu plus vos aspirations côté travail. On ne le dira jamais assez : il n’y a aucun mal à vouloir apprendre, et surtout aucun âge pour cela, quoi que les gens en disent. Faites les choses pour vous. Vous en avez le droit !